Les Nojazz dans les loges avant le concert

NOJAZZ

Philippe SELLAM, Sylvain GONTARD, Pascal REVA, Philippe BALATIER, Philippe DELMAS (management), Jeffrey

SOUL STIMULATION, le dernier album de Nojazz, est à mettre entre toutes les oreilles. Un album à danser, à chanter, à groover. Des refrains qui vous ravissent le système sensitif. 

Nojazz est dans son temps, Nojazz est dans la place ! No Doubt it’s Nojazz !

Nojazz, L’instinct de l’instant

A l’occasion de la sortie de leur nouvel album SOUL STIMULATION, nous avons eu le plaisir de suivre Nojazz lors de la Release Party organisée le 1er décembre dernier au Zèbre de Belleville, à Paris.

Nojazz, c’est la sublime combinaison de cinq talents où chacun distille son monde musical. On retrouve Philippe Balatier au clavier, à la programmation et aux sauts, Philippe Sellam au saxophone et à la chemise à fleurs, Pascal Reva à la batterie, à la guitare et aux tresses Astérix, Sylvain Gontard à la trompetta et aux lunettes de star et le grand dernier, Jeffrey, au chant, aux pas de danse déhanchés, et à la classe…

Nojazz c’est 15 ans de créativité, de collaborations diverses et variées, 50 pays de concerts, et 6 albums tous aussi détonants les uns que les autres. Et l’oreille d’aigle de Stevie Wonder (notre père spirituel) ne s’y est pas trompée, puisque dès leur premier passage à Los Angeles en 2005, le grand Stevie a eu le feeling pour les NoFrontier Nojazz. Ils ont d’ailleurs cela en commun : faire de la musique sans étiquette.

Nojazz, c’est l’essence même du jazz des années 30-40, de la musique qui fait du bien, qui donne la pêche, qui fait danser. L’improvisation mêlée à l’esprit de fête, avec ce côté scénique incroyable. Wayne Vaughn que l’on retrouve sur Nobody Else et sur Kool nous le rappelle (cf interview), c’est ça que doit être le jazz, une musique qui fait danser, qui “entertain”, pour s’amuser, pour faire en sorte que les gens s’éclatent.

Nojazz voyage et nous fait voyager à travers mille et un sons, mille et une influences, sans se soucier de soi-disant codes. Le but de Nojazz : que le public s’éclate. Et quand on écoute SOUL STIMULATION – qui aurait du s’appeler Body & Soul Stimulation (on ne tient pas en place tellement ça groove ! ), on fait le plein d’énergie, de fun, de soul, de groove, dans une justesse musicale sans faille. Si. Une seule faille : c’est trooooop court !!!

Un aperçu de SOUL STIMULATION Release Party ? c’est ici

Pour l’interview en plein rangement, c’est par là

L’INTERVIEW

Fin de la Release Party. On aimerait que ça ne finisse jamais tellement les vibes sont incroyables ! Philippe Sellam, Sylvain Gontard et Philippe Balatier prennent un moment pour nous parler de ce dernier album.

Comment définiriez-vous l’aventure SOUL STIMULATION ?

Philippe Sellam – C’est notre nouvel album.  C’est un album qui a une tendance un peu soul comme son nom l’indique. On reste dans l’esprit Nojazz mais avec une connotation, une couleur soul avec des chansons. C’est chaleureux, c’est super !

Sylvain Gontard – C’est stimulant ! De toute façon Nojazz c’est stimulant !

Philippe Sellam – On a pris un virage. Avant il y avait de l’instrumental, il y avait du rap. Aujourd’hui c’est vraiment chansons. Et c’est bien, parce qu’on avait besoin je pense, d’aller vers d’autres horizons. 

Quand a commencé cette aventure 

Ph S – Il y a un an. On a décidé de faire un nouvel album, et on s’est dit qu’il fallait trouver une idée, quelque chose de nouveau, et on a rencontré Jeffrey qui est un chanteur extraordinaire et qui nous a emmené dans son monde.

SG – On va dans beaucoup de pays, et on essaie de toujours composer. Alors il y a des morceaux qui ne servent à rien, que l’on jette tout de suite à la poubelle, et puis là, on avait deux-trois bases, et Jeffrey est arrivé. Il nous a rajouté des éléments au puzzle qu’on était en train de faire, et puis on a vu qu’il y avait vraiment quelque chose qui se passait.  

Et vous composez très souvent ensemble

Ph S et SG à l’unisson – C’est plutôt ensemble, oui

Ph S – C’est un peu notre formule à nous. On aime bien composer ensemble.

Pour quelle raison ?

SG – Parce que nous sommes un groupe !

Ph S – Voilà ! C’est ce qui fait la différence… quand il y a un leader, c’est une chose.

SG – Il n’y a pas un leader avec des accompagnants

Ph S – Il y a des groupes qui fonctionnent comme ça, avec un leader qui amène du matériel et on développe. Un groupe c’est plus compliqué parce que tout le monde donne son avis, c’est pas toujours évident de se mettre d’accord !

Comment se sont faites les rencontres ? Ou LA rencontre en l’occurence, puisque c’est Jeffrey qui est le petit nouveau.

Ph S – On connaissait Jeffrey par d’autres connections. C’est ça la vie, on rencontre des gens… dès qu’on sent un atome-crochu, on s’arrête, on fait un essai. On le connaissait dans d’autres contextes, on a vu qu’il chantait vraiment bien et on s’est dit : “Pourquoi pas avec nous !”. 

SG – Ça n’est pas qu’une rencontre musicale, c’est aussi une rencontre humaine. Un groupe se sont des individus qui vivent ensemble, qui partage des choses…

Ph S – Il faut que ça colle vraiment. C’est pas facile. Il faut trouver les bonnes personnes, celles avec qui on s’entend bien aussi !

Pour cet album, vous êtes partis de compo zéro, ou vous aviez déjà une base créée ? ( Philippe Balatier prend la suite)

Philippe Balatier – Disons que Pascal Reva (batterie, guitare) vient de la pop, et il aime bien les mélodies. Jusqu’à maintenant, jusqu’à cet album, il n’avait pas vraiment son mot à dire mélodiquement, parce que les mélodies venaient des cuivres. On avait eu sur des albums des mélodies chantées, mais pas avec un lead. Quand on a rencontré Jeffrey, là c’était le moment de dire Ah et bien tiens ! Toutes les mélodies que Pascal fait, comme il est à la batterie – et donc, il ne peut pas être devant – c’est pas un leader devant, donc c’était une évidence que toutes les mélodies qu’il avait dans la tête, passent à travers Jeffrey. Donc ils ont bossé tous les deux, ils ont fait Swingin In Da Rain, et d’autres choses, sans savoir où ça allait. De toute façon, on ne sait jamais où on va ! 

J’adore les Black Eye Peas, Anderson Paak , où il y a des morceaux, des mélodies. On c’est dit, c’est un challenge de faire un album avec des mélodies… tous nos fans qui nous écoutent depuis longtemps, on n’a pas envie de les décevoir, tout en sachant qu’on veut prendre le virage, tu vois, on veut vraiment le prendre, on veut vraiment – mais on n’a pas envie de les décevoir par rapport à ce qu’on est. Qu’il y ait des gens qui soient là depuis 2002, où on était vraiment très instrumental, très barge, très la planète Mars, et qui te disent “Oh les Gars !…” voilà, ça nous fait plaisir. On sait qu’avec ça (Soul Stimulation) on peut peut-être toucher des scènes comme la première partie de Bruno Mars. Avec ce que l’on a là, on peut en même temps amener du jazz-rock et des belles chansons avec des refrains, ou sur le pont, déboîter tout quoi !

L’album est vraiment formaté, il ne laisse pas trop la place aux solos, mais bon, c’est comme ça ! Venez nous voir sur scène, vous allez voir comment le truc peut glisser vers de “l’ancien Nojazz », mais revenir vers la mélodie – il y a une mélodie, il y a un refrain, il y a un truc qui est là et qu’on n’avait pas avant. 

Un moment marquant de l’aventure SOUL STIMULATION ?

Ph B – La première fois qu’on a reçu un premier mix de Swingin (ndlr Swingin In Da Rain), en se disant “ah ouais !! c’est possible ! Ça va là ! Ouais !”. C’est MOAR, qui a prit le truc, qui a mis le pied en avant, premier refrain il a tout descendu, tout enlevé, et là on s’est dit “ah ouais, d’accord ! Ah c’est ça ta vision?! Donc c’est possible que nos titres se retrouvent sur un Dance Floor. Il fallait trouver ce mélange, il fallait qu’un DJ s’approprie le morceau en gardant la fibre Nojazz.

Merci Philippe !

Pour ressentir la SOUL STIMULATION, venez voir NOJAZZ en live ! Vous ne le regretterez pas ! Toutes les dates sur : https://www.nojazz.fr 

 

SOUL STIMULATION à l’écoute 

Un album composé de 13 pistes, format chansons courtes (4’36” pour la plus longue, parce que pour Stevie, 4’36”, c’est juste une intro..! )

1 – Change annonce bel et bien la couleur du changement soul-funk de l’album : une chanson qui s’apparente déjà à un tube avec la voix de Jeffrey, associée aux cuivres et habillée par une rythmique qui t’empêche de rester assis. 

2 – C’mon Talk, de Jarle Benhoft, un son plus electro-pop avec la patte cuivrée Nojazz

3 – 10 Swingin’ In Da Rain Oh punaise ! Mais ça démarre au quart de tour ce truc ! Pas le temps de comprendre où t’emmène la guitare que there’s a party going on, et que tu te retrouves déjà à groover où que tu l’écoutes ! Un refrain d’une efficacité soul redoutable et sweet comme du miel…

Nojazz pochette de l'album Soul Stimulation

4 – Two hours avec une intro et une compo très Nojazz sur laquelle Jeffrey vient poser sa voix like the sweetest melody. 

5 – Waiting, c’est l’interlude qui permet de reprendre son souffle, et qui, comme votre prof de yoga, vous fait exxxxpireeeeeer proooofooondémeeeeeent sur le clavier de Philippe… mmmmmmmmmmm

6 – et on rebouge notre body sur la sublime My Kind of Blue…aucun doute que le rythme et la soul ne donnent qu’une envie, chanter et danser. Superbe construction soul-funk-rap avec des cuivres qui enroulent le tout dans du velours… Intemporalité indéniable…

7 – Seven to Five, un peu plus de soul pour nous rapprocher des étoiles et toujours les cuivres qui assurent la touche funky avec un clin d’oeil NO. mais non ! C’est bien du pur NOJAZZ jusqu’au bout…  Don’t mess around baby !

8 – Long Twins, le voyage electro-rythmique cuivré qui te fait monter dans les tours… 

9 – Nobody Else où la voix de Jeffrey se joint à celle de Wanda, Wendi (with an i !) et Wyann Vaughn et de Maurice White pour un voyage tout en soul majeure…

11 – Have Fun, olala le bijoux ! Du Nojazz à la sauce StevieWonderienne, avec le mix de l’harmonica, Guillaume Poncelet au Rhodes, le très efficace rap de Bishop Lamont et les NOJAZZ complètement dans leur élément et qui s’en donnent à coeur joie « from the top to the bottom » !

12 – Kool, le morceau qui réuni tout le monde ! La famille Vaughn, Maurice White et Stevie Wonder entre autres… et là aussi, dès les premières notes d’harmonica, ça swingue comme pas possible. La soul-groove Kool attitude est bien là !

13 – Nojazz End : Noooooooooooo Jaaaaaaazz !

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