Soulfully Groovy… ou Le partage d’une passion

17A7 est né de cette passion pour la musique et pour la rencontre

Passionnée par le jazz et les musiques du monde depuis mon plus jeune âge, je suis tombée dans les cartons de vinyles de mon oncle, décédé peu avant ma naissance, vers l’âge de cinq ans. Pêle-mêle se trouvaient Count Basie que je faisais tourner en boucle, Oscar Peterson, Dizzy Gillespie, Art Blakey et son Chess Players que je chantais par coeur. Dave Brubeck aussi, que j’ai vraiment écouté et découvert plus tard, parce que petite, pour moi, le jazz, et la très bonne musique en générale, c’était noir avant tout. Je dois dire que ça l’est toujours un peu, même si Michel Petrucciani, en autres, m’a prouvé qu’un blanc pouvait être bon et qu’au bout du compte, cela n’est qu’une question de formes d’expression différente du jazz. Je n’ai aucune explication quand à mon attirance pour cette musique, cette joie si personnelle, intime, à l’écoute de morceaux que j’adore. J’ai donc d’abord découvert le jazz par le biais de disques : poser le diamant sur la bonne rainure et entendre le craquèlement qui annonce les premières notes, les premiers rythmes. Le jazz… impossible ! Car ce sont les jazz(s) que j’écoute. Pour preuve : ‘Round Midnight avec la curiosité de se rendre compte qu’un même thème était interprété différemment selon l’artiste, et que le ‘Round Midnight de Monk n’était pas celui de  Petrucciani, encore moins celui de Miles Davis. J’écoutais également les quelques émissions hebdomadaires diffusées sur France Culture à l’époque.

À la télévision, il a fallut attendre la création de la chaine privée M6, pour voir le truculent Philippe Adler (alors rédacteur en chef du magazine Jazz Hot auquel j’étais bien entendu abonnée) présenté Jazz 6 (de 1987 à 2003) qui passait tout de même à une heure tardive de façon hebdomadaire. Il fut également celui qui présentait et commentait des concerts de jazz, et plus particulièrement les concerts de Jazz À Vienne (là aussi diffusé après minuit et jusqu’en 2008 seulement). Puis il y eu les concerts pour de vrai, à la Maison de la Culture de St Etienne, au festival de jazz de Rive-de-Gier, qui allait devenir le festival Rhino-Jazz, puis Jazz À Vienne bien entendu, avec la magie du lieu, des affiches incroyables, une programmation internationale à couper le souffle quand on a 20 ans. 

La musique, le jazz, c’est ce qui a littéralement rythmé mon quotidiennement au fil des années,  et c’est toujours le cas. 

Il faut savoir que c’est la musique, la soul, le jazz, qui ont fait que j’ai voulu parler anglais et découvrir les États-Unis, parce que les musiciens qui me faisaient vibrer venaient en grande majorité d’outre-Atlantique. À 20 ans, je suis partie en Grande-Bretagne, puis aux États-Unis. 

L’envie de travailler dans le domaine de la musique a toujours été en moi. Après plus de vingt ans d’exercice dans le monde de l’éducation, j’ai repris un Master 2 Information, Communication et Numérique, avec la rédaction d’un mémoire intitulé Vivre et communiquer le jazz pour enfin réaliser mon rêve. 

La société 17a7 est donc la suite logique de mes deux passions : la communication et le jazz.

Cet onglet Soulfully Groovy… vise à vous faire partager mes rencontres artistiques, dans lesquelles la personne garde toute sa place, en particulier l’histoire du peuple afro-américain par qui le jazz est né. Bonne balade !

Astrid Bailo, fondatrice 17A7