Jeudi 6 juillet 2017, nous voilà installés à Cybèle où j’ai rencontré Gérard RAMELLA quelques jours plus tôt. Découvrons ce passionné qui foule les pierres de JAZZ À VIENNE depuis les années 90. 

Gérard RAMELLA accepte de se prêter au jeu de l’interview JAZZ À VIENNE On My Mind… et nous donne en vidéo, son Jazz À Vienne.

Nom : Gérard RAMELLA, né à Lyon 2éme au cœur de Croix Rousse

Activités : retraité

Parcours :

Gérard RAMELLA en compagnie de Marcus MILLER

« Mes études ! Je vous passerai  les détails rapidement, car la seule chose qui m’intéressait c’était la musique, le spectacle. J’ai vécu avec l’arrivée de la télé, les musiciens américains, anglais nous arrivaient en pleine face avec leurs musiques rythmées différentes de ce que l’on entendait auparavant,  un vrai bouleversement dans ma vie d’ado. Puis le jazz est arrivé à mes oreilles, j’ai découvert encore un autre rythme, « le swing », mon premier 33tours était Memphis Slim, Erold Gardner, Glenn Miller, puis j’ai rencontré Rhoda Scott et là, l’orgue Hammond B3 a tout changé, ce son est pour moi un miracle d’émotion. A partir de là, Rhoda m’avait contaminé. Ensuite le funk  avec  James Brown, Otis Redding, Wilson Picket, ont déclenché un tsunami chez moi.»

Alors qu’il souhaite devenir batteur, son père lui demande de choisir un vrai métier… Il sera fonctionnaire puis fera carrière dans le domaine de la banque.

 

Gérard RAMELLA et Agathe IRACEMA

Gérard confesse que sa vie commence vraiment en 2007, alors qu’il prend une retraite anticipée : « Ma nouvelle vie allait enfin commencer, la vraie, celle des lumières et du bon son, du jazz, du swing et tout, et tout.» Il aide les jeunes talents à sortir de l’ombre et les conseille pour leur faciliter les choses. « Il m’arrive aussi de coproduire, à mon échelle, certains qui ont vraiment un talent en ébullition. »

Agathe Iracéma fait partie de ces immenses talents que Gérard a découvert sur la scène de Cybèle lors de Jazz À Vienne 2011.

« Je ne me lasse jamais des concerts de jazz, bien sûr certains sont mieux que d’autres, mais j’ai aussi assisté à des moments inoubliables, avec les musiciens de jazz on sait quand ça commence, jamais quand ça finit ou comment ça finit, souvent à l’aube, lorsque le soleil se lève, concerts à rallonge ou jam. »